No-show : résister au fléau des réservations et rendez-vous non honorés

La chasse aux poseurs de lapins est ouverte. Dans les restaurants et salons de coiffure, les réservations non honorées peuvent atteindre 30 à 50 %. Pour lutter contre le no-show, ces commerçants prennent de plus en plus de précaution. Certains demandent même des acomptes.

Son coup de gueule sur les réseaux sociaux , début 2019, contre un no-show (réservation non honorée) pour huit convives dans son restaurant parisien avait fait grand bruit. « A l'époque, j'enregistrais de 20 à 30 % de no-shows par soir. Sur soixante-dix couverts, cela représentait une perte quotidienne de 1.500 à 2.000 euros, sans parler de l'expérience clients d'une salle au tiers vide », décrit Jean Valfort, fondateur et PDG du groupe de restauration Panorama.

D'après une étude Roland Berger, un restaurant français moyen compte une soixantaine de couverts et réalise 300.000 euros de chiffre d'affaires annuel pour un résultat net faible de 2 %. Alors des clients qui réservent mais ne viennent jamais, c'est la tuile, un trou dans la trésorerie, un fléau économique.

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